Le virus se transmet par contact direct avec les fluides corporels, provoquant une fièvre qui se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées.

Le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma a tancé mercredi les responsables locaux de la région rurale de l'ouest du pays, les sommant de mettre fin aux rites mortuaires impliquant le moindre contact avec les corps.

"Vous devez arrêter l'hypocrisie dans la lutte contre Ebola", leur a-t-il lancé, rappelant que l'état d'urgence était en vigueur.

En vertu des pouvoirs conférés par l'état d'urgence, M. Koroma a fait arrêter mardi l'animateur d'une émission de radio qui avait donné la parole à un responsable de l'opposition critiquant la gestion de la lutte contre Ebola dans le pays.

L'Ordre des avocats a demandé à la police de rendre publiques les raisons de l'arrestation et les éventuelles charges retenues contre David Tam Baryoh, toujours détenu vendredi, malgré les protestations d'organisations des droits de l'Homme.

Un porte-parole du gouvernement, Ajibu Jalloh, a qualifié les propos tenus le 1er novembre sur la radio privée Citizen FM d"'irresponsables", affirmant qu'ils "nuisaient aux efforts du gouvernement pour mettre fin à la crise d'Ebola".