Il y est, il y reste. Guy Scott refuse de démissionner avant l’élection présidentielle anticipée du 20 janvier. Le président zambien par intérim a déclaré ce mercredi 17 décembre dans un communiqué qu’il ne céderait pas à la pression de ses propres ministres et qu’il comptait assurer une transition du pouvoir en douceur. Cette déclaration fait suite à la conférence organisée plus tôt par 14 membres du gouvernement sur 17 pour réclamer son départ pour des raisons morales. Evoquant « un acte de trahison », le concerné a rappelé qu’il était le seul habilité à convoquer un conseil des ministres. Guy Scott, d’ascendance écossaise, qui ne peut pas se présenter lui-même à la présidentielle car ses parents ne sont pas natifs du pays, est mêlé aux altercations intestines qui divisent le Front patriotique, le parti au pouvoir. Alors que ses partisans ont désigné Miles Sampa, le neveu du défunt président Sata, comme candidat à la présidentielle, ses adversaires ont choisi son rival, le ministre de la Défense Edgar Lungu.