Onze personnes ont été tuées et plus de 300 autres arrêtées à Kinshasa, qui a connu mercredi une troisième journée de violences contre un éventuel maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, mais la situation est redevenue calme dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), essaie de rassurer le gouvernement, alors que la situiation est toujours tendue. Un responsable de l'Organisation des Nations Unies (ONU) s'est dit préoccupé par les violences survenues lors des manifestations contre le projet de loi électorale à Kinshasa et dans d'autres villes en République démocratique du Congo (RDC). Le président en exercice, Joseph Kabila, qui aura épuisé ses deux mandats constitutionnels en 2016, veut se donner une troisième chance, en modifiant la constitution à son avantage. L'opposition refuse ce stratagème et la population réagit dans la rue.