Le conseil des ministres, réuni hier à Ouagadougou sous la présidence de Michel Kafando, chef de l'Etat, a retenu la date du 11 octobre pour la tenue des élections présidentielles et législatives. Le choix de ces dates tient compte du consensus dégagé avec l'ensemble de la classe politique, des exigences légales et de la nécessité d'éviter la superposition des campagnes électorales, assure une source officielle.

Le chef de l'Etat a tranché, par la même occasion, sur la question du vote des Burkinabè vivant à l'étranger en affirmant que cette option est définitivement rayée parce qu'impossible aux plans organisationnel et sécuritaire. 50 milliards de Fcfa (environ 76,3 millions d'euros), dont 25 milliards à rechercher, sont nécessaires pour l'organisation de ces élections dans le pays. Mais le gouvernement dit n'avoir aucune crainte car les bailleurs de fonds ont exprimé leur disponibilité à accompagner la transition et le processus électoral.