Quand le président iranien Hassan Rohani va à Rome, les vénus se voilent. Pour sa visite au musée du Capitole, il a exigé de cacher les nus et de bannir le vin du déjeuner avec le président de la République, Sergio Matterella, et du dîner avec le chef du gouvernement Matteo Renzi. Bien sûr les Italiens ont passé ce caprice, des contrats de milliards de dollars allaient être signés. L’Iran a beaucoup d’argent et vient de sortir d’une longue période de boycotte. C’est, pour la Ligue du Nord, le parti anti-euro, un « énième acte de soumission à une culture qui ne nous appartient pas ». « Faut-il mettre le hijab aussi aux œuvres d'art au nom de l'intégration ? » dit-il.