Je demande leur pardon et je leur demande de me considérer comme un fils ayant égaré son chemin”. C'est le mea-culpa d'Ahmad Al Faqi Al Mahdi le chef des djihadistes touaregs de l’AGMI qui avaient anéanti en 2012 les manuscrits de la ville sainte de Tombouctou au Mali.

Son procès a repris depuis hier à la Cour Pénale Internationale à la Haye pour la destruction de 14 mausolées et une mosquée. L'ancien chef de la Hisbah, la brigade islamique des mœurs, a plaidé coupable de crime de guerre et demande pardon au peuple malien.

Son audition se poursuivra durant la semaine et la procureure Fatou Bensouda promet que la CPI va poursuivre pour crimes de guerre tous ceux qui pillent les patrimoines culturels ou religieux.