Les réactions de la communauté internationale ne se sont pas faites attendre après les violence de ce lundi. Washington a sommé Kishasa de nouvelles sanctions après "l'obstruction physique et l'agression verbale" qu'a vécues son envoyé spécial Tom Perriello le 18 septembre à l'aéroport. Ban Ki Moon, le Secrétaire Général des Nations unies, a condamné les violences et appelle le gouvernement à organiser le scrutin et éviter de réprimer par la force. Même son de cloche depuis Londres et Paris qui invitent le pouvoir de Kabila à pérenniser la stabilité politique retrouvée après des années noires et de guerre civile.

Pour rappel, le dialogue national a été interrompu et puis a repris depuis le vendredi dernier après que le groupe minoritaire de l'opposition de Vital Kamhere ait quitté la table des discussions. 

D'après certains médias internationaux, l'opposition va appeler à une nouvelle manifestation ce mardi ou demain mercredi 21 septembre.