Sur la base du rapport sur les retards du projet « Al Hoceima Manarat Al Moutawassit » présenté, ce mardi 24 octobre, au Roi Mohammed VI par le président de la Cour des comptes, Driss Jettou, le séisme politique attendu a commencé. En effet, le Souverain a démis de leurs fonctions le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Hassad ; le ministre de la Santé, El Houssaine El Ouardi ; le ministre de l’Habitat, Nabil Benabdellah et le Secrétaire d’État en charge de la formation professionnelle, Larbi Benckheikh. Le directeur général de l’Office national d’eau et d’électricité, Ali Fassi Fihri, a été lui aussi limogé.

Le Roi Mohammed VI a chargé le chef du gouvernement pour soumettres des propositions de nominations aux postes vacants.

Par ailleurs, la responsabilité de 5 anciens ministres a également été établie. Il s’agit de Rachid Belmokhtar, ancien ministre de l’Éducation nationale, Lahcen Haddad, ancien ministre du tourisme, Lahcen Sekkouri, ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Amine Sbihi, ancien ministre de la Culture et Hakima El Haïté, ancienne secrétaire d’Etat en charge de l’environnement.

14 autres hauts responsables sont également concernés par des manquements à leurs missions. Le Souverain a donné ses instructions pour que les mesures nécessaires soient prises à leur encontre.