L'ancien président sud-africain Jacob Zuma devait être entendu par un tribunal de Durban ce vendredi dans une affaire de corruption. Le procès a été reporté au 8 juin.

Le procès de Jacob Zuma, poursuivi pour corruption, fraude et blanchiment d’argent, devait commencer ce vendredi 6 avril, mais vient d’être reporté au 8 juin prochain. L’ancien président sud-africain, poussé à la démission il y a deux mois, devait comparaître devant un tribunal de Durban (province du KwaZulu-Natal) pour répondre d’accusations dans une affaire remontant à près de vingt ans.

Zuma est est, en effet, soupçonné d’avoir reçu en 1999 des pots-de-vin du groupe français d’électronique Thales, octroyant à ce dernier une partie d’un contrat d’armement de 4 milliards d’euros.

Alors «ministre» de l'Economie du KwaZulu-Natal puis vice-président de l'ANC, celui qui est devenu président en 2009 aurait touché de Thales 4.072.499,85 rands (280.000 euros au cours actuel), selon l’accusation. L’argent aurait été versé par Schabir Shaik, un homme d’affaires présenté comme son«conseiller financier». Ce dernier a été condamné en 2005 à quinze ans de prison.