La capitale burkinabé Ouagadougou a abrité du samedi au dimanche le séminaire scientifique intitulé «Les valeurs islamiques fondées sur le principe de la modération et la tolérance: le cas de l’École Ash’arite», organisé par la section de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains au Burkina Faso.

La rencontre a réuni pendant deux jours des oulémas, penseurs et savants burkinabés de renom, mais aussi des participants étrangers. En particulier, Yacine Houhoud, expert chargé de mission à la Fondation Mohammed VI des oulémas africains, a félicité les organisateurs pour cet événement qui reflète «l’excellence des relations de fraternité et de coopération agissante et fructueuse entre Rabat et Ouagadougou », rapporte l'agence MAP.

En rapport avec le thème, Houhoud a souligné que la foi foi ash'arite et le rite malékite constituent l’une des bases sur lesquelles reposent les relations historiques et séculaires entre le Maroc, le Burkina Faso et les autres pays africains. Un choix qui met la religion à l’abri des « phénomènes destructeurs du fanatisme, de l'extrémisme et du terrorisme ».

L’ambassadeur du Maroc au Burkina Faso, Farhat Bouazza, a déclaré pour sa part que ce séminaire scientifique illustre l’excellence des relations entre Rabat et Ouagadougou et les liens d’amitié et de fraternité entre le roi Mohammed VI du Maroc et le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré. Le diplomate a également appelé à « l’unification et la coordination des efforts entre les oulémas d’Afrique et l’animation de l’action culturelle au niveau du continent, la promotion de l’esprit du vivre ensemble et du patrimoine musulman africain ».

L’ouverture du conclave s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont notamment le président du Conseil constitutionnel du Burkina Faso et l’ambassadeur d’Égypte au Burkina Faso.