Des violentes manifestations en Afrique du Sud ont obligé le président Cyril Ramaphosa à quitter en urgence le sommet du Commonwealth, qui se tient à Londres depuis lundi.

Dans un communiqué publié jeudi, la présidence sud-africaine explique que «pour suivre la situation dans (la province du) Nord-Ouest, le président a décidé d'écourter sa participation à la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Londres, où il dirige la délégation gouvernementale».

La province du Nord-Ouest, notamment autour du chef-lieu Mahikeng, est le théâtre de violences, selon les autorités sud-africaines. Seize individus ont été arrêtés, tandis que des habitants ont installé des barricades sur plusieurs routes, rapporte l’agence AFP. Les manifestants demandent une amélioration de leurs conditions de logement et de travail.

Appelant «au calme et au respect des lois», Cyril Ramaphosa a demandé à la population du Nord-Ouest d’exprimer ses revendications par la voie pacifique, selon le communiqué de la présidence.

Le Sommet du Commonwealth, qui réunit 53 chefs de gouvernement, prend fin ce vendredi.