L’ex-chef d'Etat-major et ex-conseiller du président congolais Denis Sassou Nguesso, Jean-Marie Michel Mokoko, comparaît ce lundi devant la justice pour «atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat et détention d'armes de guerre».

Le procès du général Mokoko, détenu depuis juin 2016, doit s’ouvrir ce lundi 7 mai à Brazzaville. L’ancien candidat à la présidentielle congolaise comparaîtra devant la chambre criminelle du tribunal de Brazzaville pour «atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat et détention d'armes de guerre». Il est accusé d’avoir préparé un coup d’Etat contre le président Sassou N’Guesso, réélu en avril 2016 au premier tour d’un scrutin contesté. Mokoko était arrivé 3e de cette élection.

Dans le camp Mokoko, seuls les avocats congolais du général seront présents au procès de ce lundi, mais ils ont fait vœu de silence pour ne pas «donner crédit à un règlement de compte politique», souligne RFI. Après plusieurs recours infructueux au Congo, ces avocats ont saisi le groupe de l’ONU sur la détention arbitraire de leur client et comptent saisir l’Union africaine dans les prochains jours.