Les 444 casques bleus gabonais présent en Centrafrique ne quitteront pas ce pays en conflit depuis 2013, a annoncé le gouvernement gabonais dans communiqué publié mercredi.

Libreville a décidé de ne pas rappeler ses soldats participant à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca). Dans un communiqué publié mercredi, le gouvernement gabonais explique avoir ainsi répondu aux « multiples sollicitations et appels » du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra ainsi que du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Touadéra avait demandé à Ali Bongo le 14 juin dernier de maintenir ses troupes au sein de la Minusca.

Le gouvernement gabonais, qui ajoute avoir pris cette décision au nom de la solidarité africaine et de l'excellence de ses relations avec la RCA, « s’engage par ailleurs àparticiper à la réorganisation de l'armée centrafricaine en matière de formation, en accueillant des officiers de ladite armée dans les écoles militaires gabonaises», continue le communiqué.

Durant l’été, des contingents népalais et rwandais sont attendus en Centrafrique pour renforcer les 10.000 Casques bleus déjà présents dans le pays.