Deux accords qui permettront à deux entreprises américaines d'investir 238 millions de dollars dans des projets au Kenya ont été signés lundi à Washington, dans le cadre de la visite officielle effectuée depuis samedi par le président kényan Uhuru Kenyatta aux Etas-Unis à l'invitation du président américain Donald Trump, annonce-t-on mardi sur le site de la présidence kényane.

La Société d'investissement privé outre-mer (OPIC) et Kipeto Wind Energy Company ont ainsi signé un accord de 232 millions de dollars pour la construction et l'exploitation d'une centrale éolienne de 100 mégawatts au sud de Nairobi. L'usine fournira une source d'énergie plus fiable au réseau national et soutiendra l'US Power Africa Initiative pour doubler le nombre de personnes en Afrique subsaharienne ayant accès à l'électricité.

Le deuxième accord signé en présence du président Kenyatta lors de sa rencontre avec des dirigeants d'entreprises américaines de premier plan réunies sous l'égide du BCIU (Business Council for International Understanding) était une lettre d'engagement de 5 millions de dollars visant à élargir le réseau de distribution de Twiga Foods et améliorer la sécurité alimentaire et les salaires agricoles au Kenya.

L'accord a été signé entre Twiga Foods et OPIC, une agence gouvernementale américaine. Le président Kenyatta a assuré les dirigeants des entreprises américaines de l'engagement de son administration à éliminer tout obstacle pouvant entraver leurs opérations au Kenya. « Le Kenya est ouvert aux affaires et tout ce que nous voulons faire, c'est que notre partenariat soit avantageux pour vous, en tant que secteur privé et pour la population du Kenya », a déclaré le président.

S'agissant de la sécurité alimentaire, le Président s'est félicité de l'investissement de 5 millions de dollars proposé par Twiga Foods dans le secteur agricole, estimant que de tels investissements sont nécessaires pour la population kényane.

En ce qui concerne la couverture universelle des soins de santé, le président Kenyatta a déclaré que son gouvernement envisageait de déployer des options d'assurance maladie innovantes, de créer des sociétés pharmaceutiques locales, de moderniser et de gérer les établissements de santé et de créer des centres de traitement spécialisés.

"Compte tenu de notre relation longue et bien établie, nous pouvons faire plus ensemble et j'invite les entreprises américaines à nous accompagner dans le ‘Big Four’ », a déclaré le président Kenyatta au monde des affaires américain.