Le Sénégal est devenu le deuxième pays hors de la région paneuropéenne à adhérer à la Convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l'eau), apprend-on lundi de source officielle.

Cette adhésion vise à soutenir les efforts entrepris par le pays dans la gestion durable de ses ressources en eau et offre des perspectives nouvelles pour le renforcement de la coopération transfrontière en Afrique. Elle témoigne une fois de plus de l’ouverture mondiale de la Convention sur l’eau, souligne un communiqué du ministère sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

La Convention des Nations unies sur l’eau adoptée en 1992, à Helsinki en Finlande, est relative à l’utilisation et à la protection des eaux transfrontalières et des lacs internationaux de la zone européenne de l’Amérique du nord et des pays de l’Amérique centrale.

Le Sénégal avait entamé en février dernier un processus d’adhésion à cette Convention ouverte depuis 2013 à tous les Etats.

Justifiant l’adhésion du Sénégal à cette convention, le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a indiqué que la Convention sur l'eau offre un cadre intergouvernemental pertinent pour renforcer les cadres de coopération.

Le Secrétariat de la Convention sur l’eau est assuré par la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (UNECE).

Sa secrétaire exécutive, Mme Olga Algayerova, dit espérer que l’adhésion du Sénégal, quelques mois après celle du Tchad, motivera beaucoup d’autres pays à rejoindre la Convention, qui "constitue une plateforme clé pour aider les pays à mettre en œuvre les Objectifs du développement durable, en particulier l’Objectif 6 sur l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement".