La 7e session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE) a entamé ses travaux, lundi à Nairobi, au niveau des experts avec la participation de plusieurs pays africains.

Le CMAE accueille quelque 54 responsables africains entre ministres de l'Environnement, experts et représentants de groupes africains de la société civile. Les ministres en charge des départements de l'environnement et du développement durable doivent étudier les possibilités de concrétiser les politiques environnementales via des solutions innovantes, souligne l'ONU Environnement dans un communiqué, ajoutant que les résultats de la conférence détermineront la position des pays africains et leur apport à l'Assemblée de l'ONU Environnement (UNEA-4) qui aura lieu en 2019.

Cette session extraordinaire est préparatoire de la 14è session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (UNCBD-COP14), prévue du 17 au 29 novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte, et de la 24è session de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC-COP24), qui se tiendra à Katowice, en Pologne. Elle a été précédée d'une réunion du forum des grands groupes et des parties prenantes (société civile), les 15 et 16 septembre.

Lors de sa 14e session tenue en 2012, la conférence ministérielle sur l'environnement a adopté la décision de créer une plate-forme de partenariat africain pour la coordination, la mobilisation des ressources, la connaissance et l’appui à la mise en œuvre du Plan d’action environnemental du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique.

La plate-forme a été officiellement lancée lors de la 22e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC COP22) à Marrakech, en 2016. L'objectif de la plateforme de partenariat menée par l'Agence du NEPAD est de promouvoir la gestion durable de l'environnement en Afrique grâce au renforcement des partenariats, à la coordination et à l’harmonisation des activités, ainsi qu’à la mise en commun des ressources à différents niveaux.