Ceux qui s’en prennent ces derniers temps à Nasser Bourita, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, en ont pris pour leur grade.

Jeudi 15 novembre 2018, lors de l’inauguration du TGV, ils doivent avoir remarqué que dans la réunion, tenue à bord d’Al Boraq au cours de sa première desserte officielle Tanger-Rabat, c’est lui qui était en face du Roi Mohammed VI, comme était Jean-Yves Le Drian devant le président français Emmanuel Macron.

Natif de Taounate et pur produit de l’école publique marocaine, Bourita a grandi dans la diplomatie marocaine. Avant même d’être ministre, ce « fils du peuple » y était l’architecte des dossiers les plus compliqués. Depuis qu'il a pris ses fonctions, son efficacité parle pour lui du Moyen-Orient à l’Afrique… Même le grand public a pu constater, à travers certaines vidéos, la forte personnalité de cet homme dans certaines réunions des plus houleuses.

En outre, grâce à lui, la diplomatie n’est plus la grande muette qu’elle avait toujours été. Il est aussi le seul ministre marocain dont le service de communication utilise même Whatsapp pour informer rapidement les journalistes. Mais peut-être préfère-t-on les ministres qui n’osent rien et ne disent rien. Ce sont ceux-là qui ont l’assurance d’échapper aux critiques dans notre pays.