La présidence française a déclaré lundi qu’elle n’a pas de réaction concernant l’interpellation du PDG de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, Carlos Ghosn, pour violation de la règlementation financière au Japon.

Une source de l’Elysée, citée par l’agence Reuters, a déclaré « Pas de réaction de notre côté » concernant l’arrestation de Ghosn. L’arrestation du PDG du géant français de l’automobile Renault et de Nissan, président de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, a été rapportée par le quotidien japonais Yomiuri sur son site internet.

Ghosn a été récemment accusé par Nissan d’avoir utilisé l’argent du groupe automobile japonais à des fins personnelles. Nissan avait ainsi annoncé que son conseil d’administration proposerait que Ghosn soit rapidement démis de ses fonctions de président.

Selon l'agence de presse japonais Jiji, Ghosn a sous-évalué de cinq milliards de yens (38,9 millions d'euros) sa rémunération, qui s'élevait à près de 10 milliards. Cette pratique a commencé en 2011 et a duré plus de cinq ans, ajoute la même source.