Le Trésor du Kenya devrait débloquer 36,9 milliards de shillings (plus de 360 millions de dollars environ) d'allocations conditionnelles destinées au développement des 47 comtés décentralisés du pays, rapportent mercredi les médias kényans.

Ces allocations conditionnelles, comprenant des prêts et des subventions de partenaires de développement, devront être débloquées en vertu d'un projet de loi paraphé la veille du nouvel an par le président kényan Uhuru Kenyatta, permettant ainsi aux 47 unités décentralisées d'accéder à 36.981.384.138 de shillings destinés uniquement à des fins de développement.

Les prêts et subventions proviennent de la Banque mondiale, de l'Association Internationale de Développement (IDA), de l’Union européenne (UE), de Danida et de la Suède. Ils sont destinés au développement des soins de santé universels, de l’agriculture, de l’aide urbaine, de la décentralisation et à la préservation des ressources en eau.

Sur ce montant total, le comté de Kiambu s'accapare la part du lion avec 2,2 milliards de shillings de subvention, alors que celui de Nairobi City recevra la plus faible des allocations, soit 222 millions de shillings, précise-t-on de même source.

Les gouvernements des comtés ont perçu au total 304,6 milliards de shillings de revenus partageables, 17,2 milliards de shillings d'allocation conditionnelle provenant des recettes publiques nationales et 36,9 milliards de shillings de prêts et subventions de partenaires de développement pour la gestion de services dans des unités décentralisées au cours de l'exercice 2018/19.

Le projet de loi 2018 sur la division du revenu avait proposé d'allouer 372,7 milliards de shillings de gouvernements en 2018/20, soit une augmentation de 33,3 milliards de shillings par rapport à l'année précédente.

 

Avec MAP