L’Alternance pour la République (AR), proche de l'opposant Moïse Katumbi, a reconnu l’élection de Félix Tshisekedi comme nouveau président de la République démocratique du Congo.

En République démocratique du Congo (RDC), la puissante coalition d’opposition Lamuka se dirige-t-elle vers l’éclatement? L’Alternance pour la République (AR), proche de Moïse Katumbi, des leaders de la coalition, a reconnu l’élection de Félix Tshisekedi en tant que nouveau  président de la RDC.  Dans un communiqué publié mardi 29 janvier, le groupe a en effet déclaré « prendre acte de de l’investiture par la Cour constitutionnelle de M. Félix Tshisekedi Tshilombo en qualité de président de la République, chef de l’État, de la République démocratique du Congo ».

L’AR se démarque ainsi de la position officielle de Lamuka, mis en place en novembre dernier à Génève. Menée par Martin Fayulu lors de la présidentielle du 30 décembre dernier, la plateforme a obtenu 34% des voix, selon les chiffres officiels publiés par le Conseil constitutionnel. Avec plus de 38% des suffrages, Tshisekedi, candidat de la coalition d’opposition rivale CACH (formée par l’UDPS et l’UNC de Vital Kamhere), a été proclamé vainqueur. Fayulu conteste toujours ces résultats.

Par ailleurs, l’autre leader de Lamuka, l’ex vice-président Jean-Pierre Bemba a dénoncé des informations « fallacieuses » selon lesquelles il aurait confié à la BBC que l'objectif était la « victoire de l'opposition » et qu'il faut « donner une chance au nouveau président ».