La famille du Palestinien retrouvé mort dans une prison turque conteste toujours la thèse du suicide avancée par les autorités locales et exige une enquête. Zaki Moubarak, palestinien, originaire de Gaza, vivait en Turquie qu’il pensait être un bon pays islamique qui défend la cause des Palestiniens. Ayant été accusé d’espionnage, il a été incarcéré à la prison Silivri près d’Istanbul.

Pour la famille du défunt, il s’agit d’un assassinat. « Nous demandons une commission d'enquête internationale afin de découvrir les véritables causes de son décès » réclame son frère Zakaria Moubarak sur la chaîne Al Arabya estimant que « les autorités turques veulent cacher la vérité ».

Selon Zakaria Moubarak qui avait parlé à son frère une semaine avant sa mort, celui-ci avait bon moral et était certain qu’il allait être libéré n’ayant reconnu aucune des accusations portées contre lui. Sa soeur, de son côté précise: « Je connais mon frère Zaki, il ne se suiciderait pas ». Selon elle, « c’est un scénario inventé par la Turquie pour dissimuler son assassinat ».

Zaki Moubarak avait quitté la bande de Gaza après sa prise de contrôle par le mouvement islamiste du Hamas en 2007. Il a vécu en Bulgarie avant de s’installer en Turquie.

Zakaria Moubarak, le frère, accuse les autorités turques d’avoir torturé son frère, précisant que le rapport du légiste turc qui a conclu au suicide ne correspond pas à l’état du corps de son frère. Il l’a décrit comme complètement recouvert de lésions diverses et qu’on lui avait arraché la langue.