L'Assemblée nationale sénégalaise a voté, lundi, en procédure d’urgence, le projet de loi portant autorisation de la création de la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (SEN-TER S.A).

Le texte définit "la mise en place d’un cadre réglementaire et normatif, d’un régime de performance et de qualité du service TER", a expliqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Oumar Youm, qui défendait le projet devant les députés.

S’agissant des prérogatives de la société nationale, le ministre a précisé qu’elle aura pour mission "la négociation et la signature de tout autre exploitant de ligne ferroviaire, si l’Etat en décidait ainsi, de contrats d’exploitation qui garantiraient l’efficience et l’efficacité des services".

Parlant de la pertinence d’un tel projet, le ministre Oumar Youm estime que ce projet de loi devrait permettre "d’éviter des sollicitations répétées de l’Assemblée nationale, pour accorder ces extensions souvent inhérentes au développement de toute société".

D’un coût de 658 milliards de FCFA (plus 1 milliard euros), le Train express régional devra rallier le centre-ville de Dakar au nouvel aéroport international Blaise Diagne, en 45 min.

Il serait en mesure de transporter quelque 3 millions de personnes par an, a rappelé Youm, ajoutant que le projet du TER connaîtra une première phase d’un tronçon de 36 km reliant Dakar à Diamniadio, livrable en octobre 2019.

"La deuxième phase de 19 km devrait permettre au TER de rallier l’AIBD", a-t-il précisé.

 

Avec MAP