La Mauritanie et l’Union Européenne sont convenues, mercredi, de proroger pour une année de plus au maximum le protocole d'accord de pêche durable (APPD) qui liait les deux parties jusqu'en novembre 2019, a annoncé la délégation de l’UE à Nouakchott.

Pour sa part, la Commission Européenne a indiqué, dans un communiqué, que cette prorogation "permettra la poursuite des activités de pêche des opérateurs de l'UE dans les eaux mauritaniennes à partir du 16 novembre 2019".

La même source a souligné que "la flotte de l'UE peut pêcher la crevette, le thon et les petits poissons pélagiques dans les eaux mauritaniennes, dans la limite de 287.050 tonnes par an", ajoutant qu’"outre les redevances payées par la flotte européenne, l'UE verse une contribution financière de 61,62 millions d'euros par an, dont 57,5 millions d'euros pour l'accès aux eaux et 4,12 millions d'euros pour soutenir les communautés de pêcheurs locales en Mauritanie et améliorer la gouvernance des pêches".

Les négociations en vue d'un nouvel accord et d'un nouveau protocole se poursuivront pour aboutir au prochain accord que devrait sanctionner les procédures légales nécessaires à sa conclusion officielle, indique-t-on.

Pour rappel, les deux parties avaient conclu, le 10 juillet 2015 à Nouakchott, un accord de 4 ans autorisant les pêcheurs européens à opérer dans les eaux mauritaniennes pour un peu plus de 280000 tonnes de poissons par an (excepté le poulpe réservé aux artisans mauritaniens), contre environ 60 millions d’euros dont plus de 4 millions destinés au soutien des communautés de pêcheurs mauritaniens.

 

Avec MAP