La directrice générale du Fonds Monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a souhaité lundi à Diamniadio, que les pays africains augmentent leurs recettes publiques.

S'exprimant lors de la conférence sur le développement durable et la dette, elle a révélé que l'Afrique subsaharienne était à la traîne par rapport à d'autres régions.

"Selon nos estimations, la mobilisation des recettes est inférieure de 3 à 5 points de pourcentage aux revenus potentiels. Il s'agit là d'une possibilité importante pour tous les pays", a-t-elle souligné.

Elle a cité le "bon exemple" de l'Ouganda, où le FMI a accompagné les efforts de rationalisation de la TVA et d'harmonisation des procédures administratives et où les réformes ont permis de faire passer le ratio recettes/PIB de 11 % en 2012 à près de 15 % en 2018.

D'après Mme Georgieva, accroître les recettes publiques veut dire en outre mieux rentabiliser les investissements publics, rapporte Xinhua.