La croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait s’accélérer pour atteindre 2,9% en 2020, a révélé jeudi la Banque mondiale dans ses Perspectives économiques mondiales de janvier 2020.

Selon le rapport, la croissance repose sur l’hypothèse de la confiance des investisseurs qui s’améliore dans certaines grandes économies, des goulots d’étranglement énergétiques qui s’atténuent, de la reprise de la production pétrolière qui contribue à la reprise des exportateurs de pétrole et de la croissance robuste qui se poursuit chez les exportateurs de produits agricoles.

« Les prévisions sont plus faibles qu’on ne l’avait prévu, en raison d’un fléchissement de la demande des principaux partenaires commerciaux, de la baisse des prix des produits de base et de l’évolution défavorable de la situation intérieure dans plusieurs pays », note le rapport.

En Afrique du Sud, le rapport souligne que la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 0,9%, en supposant que le programme de réforme du nouveau gouvernement s’accélère, que l’incertitude politique diminue et que l’investissement se rétablisse progressivement.

Au Nigéria, la croissance devrait atteindre 2,1% car, le cadre macroéconomique n’est pas propice à la confiance.

La croissance en Angola devrait s’accélérer pour atteindre 1,5 %, à condition que les réformes en cours assurent une plus grande stabilité macroéconomique, améliorent l’environnement des affaires et stimulent l’investissement privé. Au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, la croissance devrait se maintenir à 6,4%.

Au Kenya, la croissance devrait atteindre 6%.

À l’échelle mondiale, la croissance économique devrait atteindre 2,5% en 2020, à mesure que les investissements et le commerce se redressent progressivement.

APA