A la veille de la COP 26, le pôle Corporate and Investment Banking du groupe Attijariwafa bank a tenu dans le cadre de son cycle digital « CIB Meetings », son 4ème webinaire sur la transition énergétique.

Les échanges se sont articulés autour de trois axes à savoir le rôle de la réglementation dans l’accélération de la transition énergétique, l’importance de l’implication du secteur privé dans l’implémentation de la vision des États pour favoriser la transition et, enfin, le rôle des banques commerciales africaines et des fonds internationaux dédiés, notamment le Fonds Vert pour le Climat (GCF), dans le financement des projets énergétiques.

Destinée à la communauté des investisseurs, des institutionnels et des opérateurs économiques africains, cette rencontre en ligne, a permis de croiser les regards d’experts internes et externes sur les perspectives des partenariats publics et privés en faveur de cette transition en Afrique.

Animé par Fatmi Squalli, Directeur de l’entité Financement de Projets à AWB, ce webinaire a également connu la participation de Mariam El Hannoumi, Directrice Exécutive des Finances et Support de Nareva, et Tarik Hamane, Alexandre Beziaud et Kabishi Tshilumba, Directeur Exécutif de Masen, Directeur Général de la SCB Cameroun et Manager Régional Afrique du Green Climate Fund (GCF).

Pour sa part Mariam El Hannoumi a mis l’accent sur l’importance du cadre réglementaire au Maroc pour les investisseurs du secteur privé « nous avons besoin d’un cadre transparent où les responsabilités sont claires pour pouvoir investir sereinement ».

Alexandre Beziaud estime quant à lui, que la région de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, représente « un grand potentiel » en la matière, sans oublier de préciser que « des réformes réglementaires restent nécessaires pour favoriser son exploitation et encourager le secteur privé à investir en ce sens ».

Dans ce même contexte, Kabishi Tshilumba pense que la mise en place d’un cadre réglementaire, institutionnel et juridique favorable à l’investissement dans les énergies renouvelables en Afrique est cruciale pour renforcer la transition énergétique et répondre aux objectifs de développement durable. Selon lui, « c’est justement pour cette raison que le Fonds Vert pour le Climat consacre toute une partie des budgets au financement des projets réglementaires destinés à encourager les investissements en énergies vertes en Afrique ». Ce dernier a également appelé à encourager  les pays à investir et à demander le financement au Fonds Vert pour le Climat pour élaborer ou renforcer ce cadre institutionnel.

De son côté Tarik Hamane, est entre autres, revenu sur la contribution de Masen à la vision stratégique du Maroc, qui pour rappel a pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à près de 52 % à l’horizon 2030.

En outre, le débat n’a pas manqué de mettre en avant, le rôle des banques commerciales africaines dans cette dynamique.