Des sanctions ont été adoptées en raison du non-respect par la junte au pouvoir au Mali de l'échéance de février pour organiser des élections et ramener les civils au pouvoir.

Lors du sommet extraordinaire des dirigeants de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui s'est tenu 9 janvier, il a été notamment décidé de la fermeture des frontières entre le Mali et les pays membres de la Cédéao, du gel des actifs maliens au sein de la Banque Centrale des États d'Afrique de l'Ouest, de la suspension des transactions sauf pour les produits de première nécessité et pharmaceutiques, ou encore de la coupure des aides financières.

La Cédéao explique dans un communiqué que « ces sanctions seront appliquées immédiatement. Elles seront progressivement levées uniquement après l'obtention d'un chronogramme satisfaisant soit finalisé ».