Selon la Banque mondiale, en 2022, la croissance économique de l’Afrique subsaharienne sera de 3,6%, inférieure à celle de l’année dernière estimée à 4%.

Dans son dernier rapport, le coronavirus, l'inflation mondiale exacerbée par le conflit entre la Russie et l'Ukraine, les perturbations de l'approvisionnement et les chocs climatiques vont continuer d’affecter l’économie de cette partie du continent.

« Dans un contexte de marge de manœuvre budgétaire limitée, les responsables politiques doivent rechercher des solutions innovantes, telles que la réduction ou la suppression temporaire des droits d'importation sur les denrées alimentaires de base, afin de soulager leurs citoyens », a expliqué Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l'Afrique, rapporte l’agenceecofin.

Cette évolution de l’économie variera en fonction des régions.

La zone de l’Afrique de l'Est et de l'Afrique australe sera à 3,1% de croissance cette année, soit 1% de moins que 2021, et se renforcera à 3,8% en 2024.

La sous-région Afrique occidentale et centrale enregistrera une croissance de 4,2% en 2022 et de 4,6% en 2023. Elle reste fortement impactée par les trois plus grandes économies de la région que sont l'Angola, le Nigeria et l'Afrique du Sud.

Selon l’institution de Bretton Woods, si on les retire des statistiques, la croissance « devrait atteindre 4,1 % en 2022 et 4,9 % en 2023 ».