Sur les douze derniers mois, les prix à la consommation finale des ménages ont grimpé.

A Yaoundé, la capitale camerounaise, le taux s’est établi à 3,5% et à Douala, il s’est établi à 3,3%, selon une récente enquête de l'Institut national de la statistique (INS). L'inflation semble davantage tirée par les prix des produits locaux que par les produits importés.

Ces taux, note le rapport, s'avèrent supérieurs au seuil de 3% admis par les critères de surveillance multilatérale de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) qui compte aussi, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad.

Cette progression des prix à la consommation finale des ménages, ainsi que le taux d'inflation sous-jacent, résultent selon l’institution, de la progression des prix des produits alimentaires et des dépenses liées à l'enseignement.