Les choses n’auront pas trainé. Quelques jours seulement après le décès de la reine Elizabeth II, des voix s’élèvent déjà pour réclamer l’un de ses plus beaux joyaux.

La grande étoile d’Afrique, est un énormissime diamant qui représentait 3106 carats à l’état brut. Offerte au monarque Edouard VII en 1907, puis montée sur un sceptre, cette pierre précieuse aussi connue sous le nom de Cullinan I, est au centre d’une grande problématique.

Réclamé par de nombreux activistes sud-africains, sous prétexte qu’il a été volé et non « offert », le diamant de la discorde est considéré comme ayant fait l’objet d’une transaction immorale. « Notre appel est au rapatriement de tous les vols coloniaux et cette pierre en fait partie » s’est exprimée la porte-parole nationale des Economic Freedom Fighters, Leigh-Ann Mathys.

Selon cette dernière user du terme « retour » serait erroné car cela laisserait entendre l’existence d’un accord valide entre la famille royale britannique et le peuple sud-africain. Depuis quelques années déjà, des Etats se dressent pour faire valoir leurs droits légitimes sur des objets d’art enfermés dans des musées ou autres joyaux. Auront-ils gain de cause ? Impossible à déterminer.