1.5 million. C’est le nombre de personnes à qui le Canada souhaite accorder des permis de séjour et d’emploi à l’horizon 2025. Un choix réaliste au regard de sa population vieillissante.

Natalité faible et longévité élevée. La démographie canadienne est à l’image de celle de tous les pays développés. Pour remplir les blancs, le pays aura besoin de main d’œuvre mais devra aussi la faire venir d’ailleurs. Une affluence massive d’individus qualifiés est ainsi encouragée par l’Etat, qui se prépare à ouvrir chaque année ses portes à 500.000 individus.

Le Canada qui dépassait déjà les pays du G7 en termes d’immigration, creuse encore plus l’écart. Peu peuplé comparé aux autres, il a une forte marge avec ses 38 millions d’habitants. Pourtant malgré une attitude positive face à la réception « d’hôtes », les provinces ne semblent pas vraiment s’accorder sur les quotas. Celle du Québec à titre d’exemple a décrété ne vouloir accueillir que 50000 personnes par an. Une exigence motivée par un souci de maintenir l’assise de la langue française.

Dans tous les cas, il s’agit d’enrôler que les candidats bénéficiant de skills solides et ce suivant un système de points faisant la part belle aux scientifiques, ingénieurs, médecins ou enseignants. Viennent ensuite les réfugiés politiques, dont le nombre équivalait à 59000 en 2021. Un chiffre qui devrait passer à 76000 en 2023. Selon les données fournies par le gouvernement canadien lui-même, l’immigration constituera en 2032 toute la croissance active et démographique du territoire. Avis aux intéressés.