La victoire de Michaëlle Jean a été remportée au forceps. Le lobbyisme canadien, fait à l' anglo-saxonne, a donc payé. Ironie du sort, l’un des points faibles de la candidature canadienne était sa proximité avec le monde anglophone. Vice-reine du Canada, Michaëlle était de facto la représentante directe de la Reine d'Angleterre. On lui reprochait aussi de n'avoir jamais exercé de mandats électifs, contrairement à De Lestrac, ancien ministre des Affaires étrangères de l'île Maurice. Tous ces arguments n’ont pas tenu la route. Au final, c'est la force du lobbyisme qui a fait la différence.