Une nouvelle fièvre vient d’être détectée au Bénin. Elle s’appelle la fièvre Lassa et son virus, est aussi mortel que celui d’Ebola. Suite aux derniers décès survenus au sein du personnel de l’hôpital de Tanguiéta, l’inquiétude demeure vivace dans le pays. Le nombre effrayant des décès survenus dans les rangs du personnel de santé de l’hôpital de Tanguiéta a fait beaucoup de vagues et inquiète sérieusement les responsables du pays. L’apparition récente de cette fièvre hémorragique mortelle et l’impossibilité à déterminer les causes de ces morts a semé la panique dans l’ensemble de la capitale béninoise.La ministre de la santé Dorothée Kindé Gazard, a tenté, lors de sa conférence de presse du 17 novembre, de rassurer l’opinion publique, insistant sur le fait que ces décès n’étaient aucunement dus au virus Ebola. Elle s’est même déplacée vers ledit hôpital mardi, afin d’avoir une meilleure appréciation de la situation. Force est de constater que cette démarche ne fut pas inutile. Cela dit, si les tests effectués sur les corps des personnes décédées se sont avérés négatifs, ils ont néanmoins permis d’identifier une autre fièvre hémorragique, celle dite à virus de Lassa.Apparue pour la première fois en 1969 dans l’Etat de Borno au Nigeria, dans la ville de Lassa, c’est une maladie assez proche de la fièvre Ebola. Particulièrement foudroyante, elle est rarement identifiable de manière précoce et il n’y a aucun vaccin permettant d’empêcher sa survenue. Néanmoins, il existe un traitement consistant à injecter aux personnes infectées, de la ribavirine en intraveineuse. Un traitement dont le Bénin devrait disposer dans les prochains jours, selon la ministre de la Santé.De bonnes dispositions préventives et une prise en charge optimale des patients sont également nécessaires afin que la fièvre de Lassa ne connaisse pas une expansion comparable à celle de sa « cousine » Ebola.
Société
La fièvre Lassa terrorise le Bénin.
01/12/2014 à 18:30