La date de l’ouverture du procès d’Hama Amadou, ex-président du Parlement nigérien, de son épouse ainsi que d’une vingtaine d’autres personnes impliquées dans un trafic international présumé de bébés, a été fixée au 2 janvier 2015 à Niamey. Hama Amadou, objet d’un mandat d’arrêt depuis fin septembre 2014, actuellement en fuite en France, sera très probablement jugé par contumace, à moins qu’il rentre au Niger avant le procès. Le principal opposant au chef de l’Etat nigérien Mahamadou Issoufou, qui continue à dénoncer ce qu’il estime être un complot politique visant à l’écarter de la présidentielle de 2016, devra répondre avec ses complices supposés des accusations à leur encontre dans l’affaire de trafic de bébés entre le Niger, le Nigéria et le Bénin. Le ministre nigérien de l’Intérieur a indiqué qu’une demande d’extradition de l’ancien président de l’Assemblée nationale sera formulée si jamais il venait à être reconnu coupable et qu’il refuse de se livrer à la justice de son pays.