Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, a pris part,  mardi 21 Juillet 2015, à Brazzaville, à la cérémonie d’ouverture de la 4ème édition du Forum économique Forbes Afrique, placé sous le thème de la Révolution numérique comme accélérateur de la croissance africaine.

Selon le Président de la République ivoirienne, depuis un peu plus de deux décennies, « le monde entier vit une révolution, celle du numérique qui avance rapidement et bouleverse nos modes de production, nos modes de vie, notre façon de communiquer, d’échanger, de nous soigner, de travailler, de nous divertir, etc. »

La révolution numérique et toutes les technologies qui en découlent sont, à l’en croire, un puissant facteur de développement dans la mesure où elles permettent à nos pays de créer plus de richesse et de réduire ainsi la pauvreté.

Ainsi, avec l’Internet et ses multiples applications, « nous pouvons accélérer la marche de nos économies, créer les conditions d’une meilleure formation pour notre jeunesse, organiser plus efficacement nos systèmes de santé et avoir des opportunités dans d’autres domaines d’activités », a souligné le président.

S’agissant de l’Afrique, il convient de saluer, selon Alassane Ouattara, les progrès remarquables réalisés grâce à la téléphonie mobile, avec environ 700 millions d’Abonnés sur les 7 milliards d’abonnés dans le monde. Il s’agit, à présent, a-t-il ajouté, de réussir la même performance avec l’accès à l’internet, dont l’impact en matière de développement économique est bien plus important.

Concernant la Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat a indiqué avoir fait de l’accès aux TIC, l’un des moteurs de l’émergence à travers un vaste programme de vulgarisation du numérique qui se traduit, entre autres, par la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire performant et la réalisation d’importants investissements publics.

Toutes ces actions, a révélé le Président ivoirien, « ont permis à notre pays d’avoir des résultats prometteurs avec notamment un nombre d’abonnés à la téléphonie qui est passé de 16 millions en 2010 à 22 millions aujourd’hui, sur une population d’environ 24 millions d’habitants, soit un taux de pénétration de près de 92% ».

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