Selon Laurent Akoun, un des responsables du Front Populaire Ivoirien (FPI, opposition), le mouvement des frondeurs de ce mouvement, seraient disposés à prendre part aux prochaines élections législatives et locales en Côte d'Ivoire. Le président délégué de ce mouvement dit « Gbagbo ou rien », entré en dissidence contre le président statutaire du parti de la Refondation, a précisé que ses partisans iront aux élections mais pas à n'importe quel prix.

Trois conditions sont indispensables pour la participation de ce mouvement aux prochaines législatives et locales, dit-il, la première étant politique et tient à l'organisation d'élections justes et transparentes. La seconde, a-t-il poursuivi, est technique, et porte essentiellement sur le contrôle de la liste électorale, alors que la troisième condition est d'ordre sécuritaire. Le mouvement frondeur du FPI n'a pas soutenu la candidature du parti à la rose en la personne de son président, Pascal Affi N'Guessan, lors de la Présidentielle du 25 octobre dernier, mais a appelé au boycott du scrutin.