Alors qu'un tribunal interdisait la tenue de cette grève annoncée depuis quelques jours, elle s'est faite timidement ce mercredi 18 mai. Le Nigeria Labour Congress (NLC) et le Trade Union Congress (TUC) avaient appelé à une grève nationale illimitée pour une diminution conséquente du prix du carburant à la pompe.

Les syndicats demandent à ce que le gouvernement reprenne la subvention du carburant pour que l'actuel prix du litre (145 nairas - 0,64 euro) passe à moitié prix.

Le Nigéria compte résoudre ce problème de pénurie du carburant qui est du à la non distribution à la pompe par les gérants de stations services. Ces derniers entendent à chaque fois que la compensation de l'état leur soit payée avant qu'il ne vende le carburant aux nigérians.

Le gros problème selon les analystes est que le Nigéria ne raffine pas son pétrole en tant que première puissance pétrolière du continent. Un autre défi pour le gouvernement de Mohamed Bouhary fait encore face à cette crise sociale après le budget qui vacille.