Depuis jeudi 14 septembre 2017, les prétendants des Tunisiennes ne sont plus obligés de se convertir à l'islam pour les épouser comme l'exigeait la loi. Une avancée historique.

 

C’est « une victoire », lance Monia Ben Jémia, présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD). Si elle jubile autant, c’est parce qu’elle a toujours milité pour que soit abrogée la circulaire datée du 5 novembre 1973 qui empêchait les femmes tunisiennes d’épouser un non-musulman. Aujourd’hui, cette pratique n’est qu’un vieux souvenir.

En effet, les étrangers non-musulmans ne sont plus obligés de se convertir à la religion musulmane pour officialiser leur union avec une femme tunisienne.

« Tous les textes liés à l’interdiction du mariage de la Tunisienne avec un étranger, à savoir la circulaire de 1973 et tous les textes semblables, ont été annulés. Félicitations aux femmes de Tunisie pour la consécration du droit à la liberté de choisir son conjoint », a écrit sur Facebook Saïda Garrach, porte-parole de la présidence.

 

Avec agences