En Côte d’Ivoire, un grave incendie a entraîné des dégâts incontestables au marché d' Abobo, une commune au nord d'Abidjan. Les pompiers ont lutté contre les flammes une partie de la nuit. Aucune victime n’est à déplorer, mais le lieu est quasiment démoli.

 

Lundi 18 septembre 2017, Abobo. Le bilan humain est rassurant car il n’y eu ni morts ni blessés. En revanche, près de la totalité du marché de 3 000 m2 a été ravagée. Le bâtiment central en béton et tous les petits commerces alentour faits de planches de bois, de brique et de tôles métalliques ne sont plus qu’un vieux souvenir, malgré les efforts des commerçants et des habitants qui ont essayé tant bien que mal d’acheminer de l’eau dans des bassines.

Les pompiers du GSPM arrivés vers 21H00 ont eu les plus grandes difficultés à trouver des bouches d’incendie fonctionnant correctement pour alimenter les lances à incendie. La partie a été vite perdue même si deux camions de sapeurs-pompiers français sont arrivés en renfort du 43e Bima de Port-Bouët.

Un incendie en cache un autre

« Le premier pompier qui est venu nous a dit qu'il n'y avait pas assez d'eau pour éteindre le feu, nous sommes là depuis plus de trois heures. Ensuite,un camion est venu pour faire semblant d'éteindre le feu ! », dénonce une femme avant d’ajouter qu’il s’est agi du troisième incendie qui dévaste Abobo en mois d’un an.

Ce qui est encore plus déplorable, c’est qu’il ne s’agit pas de la première fois que ce genre d'incendie touche le marché d'Abobo. C’est devenu habituel depuis plusieurs années. Les causes ? Tout est envisageable du court-circuit électrique jusqu’au réchaud mal éteint. À en croire les sapeurs-pompiers d’Abobo, une enquête le déterminera dans les jours à venir.

 

Des pompiers il y en avait 70. Et s’il y a eu des failles, ils avaient aussi du mérite ces soldats du feu à se frayer un chemin dans une foule extrêmement compacte plus spectatrice qu’actrice pour acheminer des seaux d’eau et bassines jusqu’au lieu de l’incendie