L’incertitude politique et l’échec de mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires compliquent les perspectives économiques de l’Afrique du Sud, estime mercredi le Fonds monétaire international (FMI).

En dépit de la solidité de ses institutions et d’un environnement international favorable, l’Afrique du Sud devra faire face à des perspectives économiques de plus en plus difficiles en raison de l’incertitude politique grandissante et l’absence de réformes structurelles, a dit le FMI à l’issue d’une visite d’une délégation du Fonds en Afrique du Sud.

Selon l’institution de Bretton Woods, certains secteurs comme l’agriculture et les mines ont certes renoué avec la croissance, mais les autres activités économiques clefs stagnent ou sont en déclin en raison du report ou l’annulation de projets d’investissement.

Dans ce contexte, le FMI prévoit que le taux de croissance de 0,7 du PIB sud-africain prévu par le gouvernement de Pretoria pour l’année 2017, ne devra pas s’améliorer en 2018.

La croissance ne devra reprendre à moyen terme qu’après l’accélération de la mise en œuvre de réformes structurelles, poursuit le FMI.

Et de souligner qu’en raison des contraintes structurelles actuelles, la reprise prévue de la croissance ne sera pas suffisante pour inverser le déclin continu du revenu par tête et pour générer des emplois suffisants pour absorber le chômage galopant dans le pays.

Le chômage se situe actuellement à plus de 27 pc de la population active, selon les chiffres officiels. Ce taux grimpe à presque 60 pc dans les rangs des jeunes dans les régions défavorables où vit la majorité noire

 

MAP