Aujourd'hui, mercredi 15 novembre au petit matin, des officiers de l'armée zimbabwéenne ont fait irruption à la télévision nationale. Ils ont expliqué viser des «criminels» dans l'entourage du président Mugabe, précisant que ce dernier est sain et sauf. Quelques heures plus tard, le président a affirmé par téléphone à son homologue sud-africain être détenu chez lui mais«sain et sauf».

À Harare, des blindés de l'armée zimbabwéenne contrôlent, en cette matinée du 15 novembre,  les accès au Parlement, au siège du parti au pouvoir et aux bureaux où le président Mugabe se réunit avec les membres son gouvernement. Cette prise de contrôle intervient sur fond de bras de fer entre le président et le chef de l'armée.