Dans un rapport publié lundi 4 décembre, déclaré Human Rights Watch a révélé que « des officiers supérieurs des forces de sécurité en RDC ont mobilisé plus de 200 anciens combattants rebelles du M23 venant des pays voisins pour étouffer les manifestations contre le président Joseph Kabila en décembre 2016 ».
Le rapport de 78 pages intitulé "Mission spéciale: Recrutement de rebelles du M23 pour réprimer les manifestations en République démocratique du Congo" décrit, preuves à l’appui, comment les forces de sécurité congolaises ainsi que des combattants du M23, recrutés dans les pays voisins, ont tué au moins 62 personnes et arrêté des centaines d’autres pendant les manifestations à travers le pays entre le 19 et le 22 décembre, lorsque Kabila a refusé de quitter ses fonctions à l’issue de ses deux mandats autorisés par la Constitution.
Des combattants du M23 ont patrouillé dans les principales villes de la RD Congo, procédant à des arrestations ou tirant sur des manifestants ou toute autre personne semblant constituer une menace pour le président.