La colère gronde en République démocratique du Congo, après que la Cour constitutionnelle a rejeté trois recours déposés par des parlementaire opposés à loi électorale promulguée fin décembre 2017 par le président Joseph Kabila.

Ces élus protestent contre le seuil d’éligibilité qui exige de rassembler 1% de l'électorat national pour envoyer des députés à l'Assemblée, ce qui risque de pénaliser les petits partis.

Ils dénoncent également la «caution exorbitante» demandée aux futurs candidats aux élections présidentielle, législatives et provinciales prévus le 23 décembre prochain. A titre d’exemple, selon la loi électorale, tout candidat aux élections législatives doit payer une caution de 1000 dollars, contre 500 dollars par liste auparavant.

Les scrutins du 23 décembre auront pour but d’organiser la succession et le départ de Joseph Kabila, qui a excédé son deuxième et dernier mandat au pouvoir le 20 décembre 2016, selon la Constitution.