La Banque mondiale et la Côte d’Ivoire ont signé un accord pour un prêt de 200 millions de dollars pour promouvoir la filière anacarde dans le pays ouest-africain.

«Ce financement aidera les autorités à accroître la productivité et la qualité de la production et à favoriser le développement du secteur de la transformation de la noix de cajou», explique la Banque mondiale dans un communiqué publié mardi. Il contribuera également à améliorer l’organisation et la gouvernance de la filière, ce qui permettra une réduction des coûts de commercialisation et une augmentation de la compétitivité et de l’inclusion des petits producteurs.

S’inscrivant dans le cadre du Projet d’appui à la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde, le prêt de 200 millions de dollars profitera à 225.000 producteurs, ainsi qu’aux entreprises de la filières, toutes tailles confondues. 12.000 emplois devraient également être crées, dont 50% occupés par des femmes. «En développant la filière anacarde et en l’intégrant davantage aux marchés mondiaux, ce nouveau projet devrait créer des emplois dans les régions rurales grâce à l’agriculture et l’industrialisation, ce qui contribuera à faire reculer la pauvreté», a expliqué Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

L’anacarde, dont provient la noix de cajou, est le troisième produit d’exportation de la Côte d’Ivoire, après le cacao et les produits pétroliers raffinés. Avec une production de 711.000 tonnes en 2017, le pays ouest-africain est le premier exportateur et le deuxième producteur mondial de noix de cajou brutes.