L’opposant congolais Moïse Katumbi a répondu aux nouvelles accusations émises contre lui en République Démocratique du Congo (RDC).

La Police congolaise a récemment annoncé l’arrestation d’un ex-militaire dénommé Ayiki Taban Ibrahim. Ce dernier aurait déclaré qu’il a été dépêché, aux côtés de plusieurs personnes originaires de Belgique et d’Afrique du Sud, à Kampala par Moïse Katumbi. Le groupe avait pour instructions d’entrer en contact avec l’ex-colonel john Tshibangu pour ouvrir «ouvrir les hostilités à partir du territoire d’Aru, en Ituri».

Katumbi a répondu à ces nouvelles accusations dans un communiqué publié le 9 mai. L’opposant congolais y «dément tout lien avec toute personnes ayant la volonté de recourir aux armes et à la violence pour renverser les institutions illégitimes de la République démocratique du Congo». Il condamne également «ces nouvelles fausses accusations qui viennent s’ajouter aux affaires judiciaires montées de toutes pièces» par le pouvoir de Kinshasa dans le but de l’écarter de la présidentielle du 23 décembre prochain.

Pour Katumbi, le régime de Kabila a un double objectif: empêcher l’ex-gouverneur du Katanga de se présenter à la présidentielle, et «créer une guerre civile au motif de chasser une rébellion créée de toutes pièces», ce qui permettrait de repousser les élections. Le leader du Mouvement Ensemble appelle donc ses compatriotes, les pays de la sous-région et la communauté internationale à «s’impliquer pour empêcher ce plan.

Katumbi souligne, par ailleurs, que son combat est et restera pacifique, et qu’il est candidat à la présidentielle congolaise. En dépit des menaces et des faux dossiers, je ne ferai jamais marche arrière car c’est mon devoir de sauver le peuple congolais et redonner au Congo sa grandeur».