En attendant les résultats de l'enquête sur l'explosion qui a fait deux morts samedi dernier lors de son meeting, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa pointe du doigt le camp de l'ancienne Première dame, Grace Mugabe.

Les autorités zimbabwéennes ont ouvert une enquête après l’explosion samedi dernier d’un engin explosif non identifié lors d’un meeting du président Emmerson Mnangagwa. Deux personnes ont été tuées dans l’explosion, et plusieurs dizaines d’autres ont été blessées. Cinq jours après le drame, aucune revendication n’a été faite, mais pour Mnangagwa, il faudrait chercher du côté du camp de l’ex-Première dame, Grace Mugabe.

Dans une interview diffusée mercredi par BBC, le chef de l’Etat zimbabwéen soutient, en effet, que l’attentat a été perpétrée par des «personnes mécontentes de l'actuel gouvernement démocratique du pays ». Et de poursuivre: « Mon intuition, sans avoir de preuve, est que ces personnes (...) sont le G40 ». Il s’agit du groupe Génération 40, une faction de la Zanu-PF (parti au pouvoir) qui soutient l’épouse de l’ancien président Robert Mugabe.