Le patron de la Fédération allemande de foot (DFB), accablé par les critiques, a regretté jeudi de ne pas avoir défendu le joueur Mesut Özil, cible de propos racistes après une rencontre avec le président truc.

Reinhard Grindel a été directement mis en cause dimanche par le milieu de terrain d'origine turque qui a annoncé sa retraite internationale en dénonçant le racisme dans la fédération, estimant notamment avoir été malmené par le DFB pour sa rencontre controversée avec Recep Tayyip Erdogan.

Dans un communiqué, le chef de la Fédération "regrette beaucoup" que le rappel à l'ordre adressé à Özil dans l'affaire Erdogan "ait été détourné pour des discours racistes".

"En tant que président, avec le recul, j'aurais dû dire sans aucune ambiguïté ce qui est une évidence pour moi et pour toute la Fédération: toute forme de harcèlement raciste est insupportable, inacceptable et intolérable", a-t-il écrit.

Toutefois, Grindel a rejeté les accusations de racisme portées contre lui par Mesut Özil dans son communiqué dimanche. Il n'a pas non plus présenté d'excuses au milieu de terrain d'Arsenal, actuellement à Singapour avec l'équipe londonienne.

Longtemps présenté comme un exemple d'intégration par le sport en Allemagne, Özil avait déjà rencontré à plusieurs reprises le dirigeant turc par le passé sans que cela ne suscite de remous.

 

Avec MAP