Le Boeing 787-8 Dreamliner de la compagnie Kenya Airways a quitté, dimanche à 23h20, l'aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) à destination de New York, pour un premier vol direct sans escale entre le Kenya et les États-Unis.

Le président kényan Uhuru Kenyatta a présidé la cérémonie de lancement de ce vol inaugural sans escale qualifié par la presse d'"historique" dans les annales de l'industrie aéronautique du Kenya. Quelque 234 passagers étaient à bord du Boeing pour un vol direct qui ne prendra désormais que 15 heures contre 22 heures auparavant.

Jusqu’à maintenant, les vols des États-Unis vers le Kenya ou inversement étaient seulement autorisés à transiter par l’Europe, soit par le Cap-Vert, l’Ethiopie, le Nigeria ou l’Afrique du Sud, les quatre seuls pays d’Afrique classés en catégorie 1.

L'annonce de ce premier vol direct entre le Kenya et les États-Unis a mis la puce à l'oreille des voyagistes américains qui, selon le New York Times, ont fait du Kenya une destination de choix, rivalisant avec le Mexique, l'Italie et l'Europe en général.

Des agents de voyage avançaient déjà que les réservations pour le Kenya au mois de décembre avaient augmenté de 28% environ par rapport à l'année dernière.

L'administration de l’aviation civile aux États-Unis (FAA) avait annoncé, il y a des mois, que le Kenya respectait désormais les normes de sécurité internationales et qu’elle y autorisait donc des vols directs vers les Etats-Unis.

 

Avec MAP