Une unité paramilitaire chargé de la lutte contre le braconnage et le trafic illégal d'organes et de produits de la faune a été mise en place samedi en Tanzanie lors d'une cérémonie présidée par la vice-présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan, rapportent dimanche les médias locaux.

Forte de 313 hommes et femmes, cette unité qui fonctionnera sous l'autorité du ministère des Richesses naturelles et du Tourisme, devra contribuer à lutter contre le braconnage.

"J'exhorte les communautés vivant à proximité des parcs nationaux et des réserves de gibier à coopérer avec les autorités gouvernementales compétentes pour lutter contre les actes illégaux", a souligné la vice-présidente. Pour sa part, le ministre des Ressources naturelles et du Tourisme, Hamisi Kigwangalla, a révélé que cette unité est constituée de gardes de la force paramilitaire appartenaient à des organisations telles que la Tanzania Wildlife Management Authority (autorité de gestion de la faune sauvage de Tanzanie) et la Tanzania National Authority (Tanapa).

"Les gardes ont été recrutés par la Force de défense du peuple tanzanien (TPDF)", a précisé Kigwangalla.

Le gouvernement tanzanien a consacré plus de 25% des terres du pays à des zones protégées pour la faune.

La Tanzanie comprend vingt-et-une aires protégées, dont quatorze parc nationaux, et son économie repose en partie sur sa riche biodiversité animale et sur le tourisme. La chasse est essentiellement encadrée par le Wildlife Conservation Act (relatif aux réserves de chasse et zones humides), le National Parks Act (relatif aux parcs nationaux) et le Forest Resources Management and Conservation Act (FRMCA).

La chasse sans autorisation préalable est strictement interdite dans les aires protégées, des sanctions plus fortes étant prévues (jusqu'à dix ans d'emprisonnement) pour certaines espèces dont l'éléphant.

 

Avec MAP