Maea culpa
Ramaphosa reconnaît que ces 31.200 euros ont servi à sa campagne électorale. Ce retournement de situation sonne le glas d'une promesse gestion vertueuse. Dans une lettre d'explication adressée au Président du Parlement, le chef d’État a promis de rembourser ladite somme.Seulement, il précise dans le document qu'il n'était pas au courant de ce don de la compagnie Bosasa, laquelle a également communiqué sur ce don fait par son patron, Gavin Watson. Une enquête sera également menée pour mettre la lumière sur cette supposée affaire de corruption.A l'inverse de Zuma qui ne finissait d'accumuler les affaires de corruption, Cyril Ramaphosa a le fort soutien de l'ANC qui se réjouit de la reconnaissance des faits par son leader.
Politique
Afrique du sud : Après Zuma, Ramaphosa épinglé pour "corruption"

Cyril Ramaphosa
Cyril Ramaphosa vient de perdre une bataille dans sa guerre contre la corruption. L'un des plus intègres cadres de l'ANC, parti de la lutte anti-apartheid, reconnaît avoir touché de l'argent sale. Son mea-culpa rassure ses partisans mais irrite l'opposition.
L'affaire remonte à l'année dernière. Alors candidat à la tête de l'ANC, Ramaphosa touche un montant de 31.200 euros du groupe Bosasa, une compagnie active dans la sécurité. Cette dernière est réputée se verser dans des contrats suspects.Il y a quelques semaines, le nouveau Président de la nation arc-en-ciel avait réfuté ces faits devant le Parlement attribuant ce transfert de fonds à son fils, consultant pour le compte de Bosasa. Dès lors, l'opposition s'en prenait au Président qui a porté la lutte contre la corruption tel un viatique pour relancer l'économie sud-africaine.